La culture:
L’armoise est une plante herbacée vivace de la famille des composées. Il en existe 266 espèces recensées, dont les plus connues sont le genépi, l’estragon et l’absinthe.
L’armoise qui nous intéresse est
«Artemisia Vulgaris» encore appelée Armoise commune ou Armoise citronnelle, herbe de la Saint Jean, herbe à feu, tabac de Saint Pierre, herbe royale, herbe aux cent goûts, Artémise, ou encore Remise.Ce qui est surprenant c'est la similitude entre l'Asie et l'occident. En effet, les chinois utilisent l'action chauffante de type "Feu" dans la théorie des 5 éléments et en occident on l'appelle l'herbe de St Jean date de l'année ou le soleil est à son maximum, donc la période de maximum d'énergie feu.
Le ramassage:
L’armoise est cultivée sans insecticide, sans pesticides ni engrais chimique, loin des pollutions urbaines.
Le lieu où elle grandit lui confère des vertus spécifiques en raison du climat, de l’altitude, du mode de culture, et la rend plus apte à soulager les affections. Elle puise dans la terre les substances nutritives dont elle a besoin, elle élève ses tiges vers le ciel pour recevoir la lumière et la chaleur nécessaire à son développement.
Elle atteint le summum de ses qualités au solstice d’été. Elle peut être récoltée ce jour-là, tels les druides coupant le gui et retrouvant dans ces gestes toute une symbolique.
La fabrication des Moxas:
Coupée tige par tige et réunie en bouquets, l'armoise est suspendue dans des séchoirs aérés, à l’abri des intempéries, la tête en bas afin de dynamiser au maximum les sommités fleuries.
Après quelques mois, l’armoise est sèche. Commence alors l’effeuillage, en machine pour le mélange des feuilles et des fleurs. Réduit en poudre, ce mélange est conditionné dans nos ateliers sous forme de rouleaux de différents diamètres, enrobés d'un papier spécial, très fin et résistant.
Ces rouleaux se nomment moxas du japonais «moguza» qui signifie «feu prolongé».